LeQuotidien recadre Barthélémy Dias : « les tirs ratés de Barth, le tirailleur »

Le monde de Barthélémy Dias est depuis très longtemps, unipolaire. Tout tourne autour de sa personne et de ses intérêts. Nous ne sommes pas ici pour faire une étude psychologique du personnage, dont l’intérêt est, par ailleurs, très relatif.

S’il n’avait pas mis Le Quotidien dans le lot de ses inimitiés, nous ne perdrions pas de l’espace nécessaire à la relation d’informations plus utile à la société sénégalaise pour lui consacrer quelques lignes. Parce qu’en réalité, les sentiments de M. Dias fils à notre égard nous laissent froids.

Cet homme politique habitué à ravaler ses vomis au gré de ses intérêts, en viendra bientôt à nous encenser au même titre qu’il le fait aujourd’hui pour Khalifa Sall, qu’il vouait aux gémonies avant les dernières élections locales, quand ce dernier se dressait contre Tanor, qui était alors son demi-dieu, et au nom duquel il avait renié son long compagnonnage avec Malick Noël Seck, couvrant ce dernier de diatribes quand il s’en est pris à son «Dieu vivant  Tanor». Oubliant que Malick Noël avait, du temps de Wade, pris tous les risques pour que lui Barthélémy, ne moisisse pas dans les geôles libérales. Mais avec Le Quotidien, Barthélémy le tireur s’est trompé de cible.

Dans sa dernière chronique du lundi, Madiambal Diagne est largement revenu sur les péripéties qui lui ont valu son inculpation pour le meurtre de Ndiaga Diouf, et nous n’y reviendrons pas, d’autant plus que son père a eu l’occasion d’apporter la version des faits de la famille. Mais tout le Sénégal l’a entendu sur les ondes des radios, se vanter de ce que certains de ceux qui l’avaient agressé, se trouvaient certainement dans des établissements hospitaliers, parce que, disaitil en cette fin 2011, «je ne rate jamais ma cible !».

Aujourd’hui que le sang de Ndiaga Diouf risque de lui faire perdre plus que sa liberté, il crie au complot politique, et ressort le même argument (toujours le même !) pour tenter de blanchir son nouveau mentor. M. Dias, faites la politique comme vous l’entendez, mais

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