Le Parc industriel intégré de Diamniadio (Piid) est prêt à accueillir ses premières usines

Le Parc industriel intégré de Diamniadio (Piid) est prêt à accueillir ses premières usines. Selon le ministre de l’Economie, des finances et du plan, outre les 15 000 emplois directs qui seront créés, le Piid va permettre d’augmenter les exportations de 79 milliards et le Produit intérieur brut (Pib) de 58 milliards, la première année.

Le Parc industriel intégré de Diamniadio (Piid) est prêt à accueillir ses premières usines. Le dernier acte vers son démarrage a été posé hier avec la signature de conventions entre les Directeurs généraux de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (Apix), de l’Agence pour l’aménagement et la promotion des sites industriels (Aprosi) et celui du Fonds souverain d’investissement prioritaire du Sénégal (Fonsis). Selon le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, la mise en service de ce Piid va permettre au Sénégal d’augmenter le volume des Investissements directs étrangers (Ide).

Avec la création de 15 000 emplois directs et 8 000 emplois indirects, le Piid va induire une augmentation des exportations pour un montant de 79 milliards de francs Cfa dès la première année et de 192 milliards de francs Cfa par an à compter de 2018. Il s’y ajoute pour cette première année, une augmentation du Produit intérieur brut (Pib) de 58 milliards de francs Cfa, précise Amadou Ba.

Construit sur une superficie de 13 hectares pour la première phase du projet, le bâtiment administratif, le hangar de 3 200 mètres carrés et les trois autres de 7 920 mètres carrés sont déjà achevés. Ils ont été financés par l’Etat du Sénégal pour un montant de 25 milliards de francs Cfa. «La réalisation de ce projet est l’expression de la volonté du Sénégal de se positionner comme hub logistique et industriel régional», souligne le ministre de l’Economie, des finances et du plan. Il informe que dans la seconde phase de ce projet, l’Aprosi sera en Jointventure avec la Mauritus Africa Fund (Maf) pour la création d’un écosystème de services à travers «des incitations performantes, susceptibles d’améliorer considérablement le climat des affaires».

Selon Amadou Ba, cette 2e phase qui nécessite un financement de 60 milliards de francs Cfa, sera administrée par l’Apix et le développeur qu’est la Société des infrastructures d’affaires atlantique (Siaa). Cette société qui va assurer l’exploitation de la zone industrielle, est le fruit du partenariat entre le gouvernement du Sénégal et celui des Iles Maurice à travers le Fonsis et le Maf. Sa mission principale sera «de développer, d’aménager et d’exploiter les Zones économiques spéciales (Zes)».

Elle va également gérer les contrats avec les locataires et les chargés d’exploitation, précise le Fonsis dans un document. Pour marquer le démarrage des opérations, ce sont les ministres de l’Industrie et des mines, Aly Ngouille Ndiaye et de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des télé- services de l’Etat, Khoudia Mbaye, qui ont aussi apposé leur consentement sur les différentes conventions. Cette dernière invite ainsi à «une sélection rigoureuse des premières entreprises» qui vont s’installer sur le site

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