Le Ministre de l’Intérieur sur la Sécurité publique au Sénégal : «22 départements sont dépourvus de poste de police ou de gendarmerie»

La recrudescence de la délinquance et la panne de l’appareil de la radiothérapie étaient les questions d’actualité qui ont retenu l’attention des parlementaires. Abdoulaye Daouda Diallo, invité à répondre à la question de l’insécurité, a révélé qu’au Sénégal 22 départements sont dépourvus de poste de police ou de gendarmerie.

La recrudescence de la délinquance à Dakar et dans les autres régions du pays préoccupe les parlementaires. Le député Aïssatou Diouf a voulu savoir les détails de la mise en place du Plan national consensuel de lutte contre l’insécurité.

Le ministre de l’Intérieur, répondant à cette question, reconnaît qu’il y a des efforts à faire dans le domaine de la sécurité intérieure. Il a évalué le nombre de départements dépourvus de poste de police ou de gendarmerie à 22. Or, révèle Abdoulaye Daouda Diallo, «nous avons 86 commissariats et postes de police et quelque 132 brigades et postes de gendarmerie dont quelques brigades spéciales, brigades routières et de recherche».

Pour lui, objectivement les Forces de défense et de sécurité devraient être présentes dans tout le pays. Mais le problème, selon lui, est que ces postes et brigades sont répartis dans seulement 23 départements. Ce qui signifie qu’il y a des chevauchements. Maintenant, indique-t-il, il faut rationaliser la carte sécuritaire.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’aucune brigade ne pourrait être érigée dans une localité sans associer à la réflexion les Forces de sécurité pour «s’assurer là où le besoin se fait le plus sentir». Abdoulaye Daouda Diallo annonce également un programme de résorption de ce gap d’ici à l’horizon 2018.

D’autres mesures comme le transfert de postes ou de brigades de police ou de gendarmerie sont envisagées pour doter ces 22 départements de postes et sécuriser davantage les lieux. Le ministre rajoute à ces mesures le renforcement des effectifs : «Nous ne sommes pas loin du dédoublement de personnel au niveau de la police et de la gendarmerie.» Il reconnaît par ailleurs un besoin pressent de renforcer les structures en équipements.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.