La langue de Barbarie, de nouveau menacée par la montée des eaux

La langue de Barbarie, de nouveau menacée par la montée des eaux. 210 familles sinistrées dans la langue de Barbarie, à Saint-Louis. L’État a promis une série de mesures afin d’empêcher la montée des eaux, mais les inquiétudes sont toujours vives. 73 familles ont été relogées à l’école Dodds du quartier de Ndar-Toute, nous renseigne-t-on.

Les quartiers de Santhiaba, Guet-Ndar et Goxu Mbacc ont été les plus touchés. À cause de la forte houle, le mur de protection construit à l’époque coloniale s’est effondré et la mer s’est introduite dans plusieurs maisons, les détruisant.

Si rien est fait de la part des autorités, des houles de 5 mètres vont engloutir toutes les maisons. La colère de la population se fait ressentir. Dimanche, des habitants ont bloqué l’entrée de la langue de Barbarie en plaçant une pirogue au milieu de la route pour protester contre l’inertie des autorités.

Balla Gueye, l’adjoint au maire chargé du cadre de vie, a fait savoir que l’État allait prendre plusieurs mesures pour empêcher l’avancée de la mer comme : la construction d’une digue de protection côtière, la construction d’une route qui fera office de barricade pour les personnes qui vivent sur le littoral, et à court terme la délocalisation des habitations trop proche de la mer.

      DD – laviesenegalaise.com

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