Différent Etat- Mairie de Dakar : Khalifa Sall promet de poursuivre le combat !

Le différent entre l’Etat du Sénégal et le maire de Dakar est loin de connaitre son épilogue, Khalifa Sall ne compte pas reculer dans le différend qui l’oppose au ministère du Renouveau urbain pour le réaménagement de la Place de l’Indépendance. 

Devant une foule de militants, de maires des communes de Dakar, des élus locaux acquis à sa guise, Khalifa Sall déclare poursuivre le combat.

« Un homme politique, quand on lui confie une mission, il se doit de faire ce qu’il a à faire et de laisser à son successeur la place. Ce qu’on prévoit de faire, on le fera. Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour une séance de reddition avec les Dakarois. Je veux que les gens sachent que nous ne comptons pas reculer d’un iota. À propos de ce projet, je puis vous assurer que nous sommes disposés à répondre coup pour coup. Ce projet est vieux de 3 ans. Je veux dire aux Dakarois que la situation va aller de mal en pis, mais nous ne comptons pas reculer. Nous sommes dans cette situation de conflit avec l’État parce que nous sommes sur la bonne voie et que nous travaillons au bonheur des populations. On ne renoncera devant personne. On ne fera du tort à personne, mais on ira jusqu’au bout de nos ambitions. Concernant ce projet, on a les moyens et l’engagement ferme », a déclaré Khalifa Sall, devant des populations qui ont répondu à son invitation.

Le maire de Dakar s’est voulu ferme. « On ne fait pas du colmatage encore moins du tâtonnement. Ce qui est prévu à Dakar-Plateau, localité qui a un rôle naturel, une vocation, sera fait. On ne peut donc pas la traiter au même titre que les autres localités du pays, parce qu’elle est la capitale du Sénégal. Elle doit donc être un miroir. On ne fait pas d’embellissement, mais on aménage la Place de l’Indépendance », éclaire-t-il.

« Ils ont dit que rien ne se fera avec nous. Qu’aucun de nos projets n’aboutira. Je leur demande de prendre leur mal en patience. Nous avons vu ce que sont devenues les Allées du Centenaire. Et je puis dire que si Senghor (Léopold Sédar Senghor, ancien président du Sénégal) était revenu sur terre, il serait très surpris des changements », a-t-il affirmé.

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