JOURNÉES DU TRANSPORT AÉRIEN : Le Sénégal, une future référence de l’aviation en Afrique

Placées sous la présidence de Madame Maïmouna Ndoye SECK, Ministre du Tourisme et des Transport Aériens, les activités des journées du transport aérien se sont ouvertes ce jeudi 30 mars 2017 à l’hôtel Radisson Blu.

Depuis les temps immémoriaux le Sénégal de par sa position géographique constitue un territoire très stratégique en Afrique. De ce fait le transport aérien reste un facteur de développent très important que nos gouvernants ont toujours pris au sérieux, mais en faire un défi pour qu’il soit un outil de développement incontournable, revient au 4e président de notre pays SE Macky Sall qui, avec son PSE ne cesse d’accélérer les différents projets de développement afin que le Sénégal soit, d’ici à 2035 parmi les pays émergents surtout avec la mise en œuvre du projet de développent du hub aérien sous-régionale.

C’est dans ce même ordre d’idée que se sont ouvertes les journées du transport aérien par une session dédiée aux professionnels de l’aéronautique. Une volonté de Madame la ministre, Maïmouna Ndoye SECK de mettre un accent particulier sur les avancées significatives dans ce domaine, l’envergure des projets mais aussi le rôle important que joue les professionnels dans l’atteinte des objectifs desdits projets dans le pays.

Il faut rappeler que le Sénégal a toujours occupé une place prépondérante en Afrique dans le domaine des transports aériens du fait que sa capitale Dakar, était le carrefour principal depuis l’époque de la compagnie multinationale Air Afrique.

Certes Air Afrique n’y est plus et sa disparition a sérieusement impactée sur le développement du transport aérien dans le pays. Et puisque la ville de Dakar garde toujours sa position géographique et que malgré les efforts déployés l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor est confronté a des réalités objectives pour traiter 2 millions de passagers dans les meilleures conditions  de qualité et de confort. Idem pour nos aéroports régionaux qui ne remplissent pas toutes les conditions pour assurer un développement harmonieux du transport.

Alors selon Madame la ministre : « pour que le Sénégal retrouve de façon durable sa place de hub naturel ; il faut donner à ce projet sous-régional dont l’importance stratégique réside dans notre ambition de renforcer la position du Sénégal, comme étant une place de référence du transport aérien en Afrique mais aussi une destination touristique privilégiée. C’est dire que ce projet est un pilier important de l’axe du PSE visant une transformation structurelle de l’économie, avec la mise en place d’un hub multi-services dans une optique de développement plus équilibré, de promotion des terroirs et de pôles économiques viables. A cet effet le projet de hub vise la mise en service effective d’un aéroport de dernière génération, l’existence d’un pavillon national fort et la mise aux normes des aéroports régionaux ».

Selon toujours Madame la ministre « associé aux projets de développement du tourisme que nous mettons conjointement en œuvres, il sera un levier de croissance économique et de création d’emplois, avec l’objectif d’atteindre, à l’horizon 2023, 5 millions de passagers et 3 millions de touristes » Avant d’ajouter que : Des avancées majeures sont enregistrées dans la réalisation de chacune des composantes du projet hub. C’est pourquoi nous nous plaisons d’identifier l’année 2017, Année d’envol pour le transport aérien du Sénégal, soutient-elle.

Elle a ensuite rebondi sur la reprise des travaux de construction du nouvel Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), avec un rythme soutenu et sans aucun impact sur le coût. Et la réception de cet ouvrage est donc attendue a la fin du mois d’avril et le démarrage de son exploitation avant la fin de l’année, de même que la première phase des travaux de réhabilitation et mise aux normes des aéroports régionaux sera également lancée cette année et concernera les aéroports de Saint-Louis, Ziguinchor, Matam, Tambacounda et Kédougou.

L’exploitation de la compagnie nationale Air Sénégal devrait également être lancée avant cette échéance, l’ambition étant d’assurer le premier vol de l’AIBD avec un avion propre a la compagnie, ajoute-t-elle.

A souligner que cette politique de développement des infrastructure est sous tendue par une réglementation adéquate, avec l’adoption en 2015, du nouveau code de l’aviation Civile et en 2016, de ses règlements aéronautiques tout en rajoutant que pour maintenir un standard élevé en matière de sûreté et sécurité, le Sénégal vient d’adopter le programme National de Sûreté de l’Aviation Civile (PNSAC) et le Programme de Supervision de la Sécurité.

Durant cette session d’ouverture des journées du transport aérien dédiée aux professionnels  de l’aéronautiques (Directeur Général de l’AMS, le DG BEA, DG ANACIM, DG AIBD, DG Air Sénégal SA, Air France et autres représentants des compagnies aériennes) ainsi que le Directeur du Transport Aérien, Mathiaco Bessane ont apporté plus d’éclaircissement aux préoccupations des uns et des autres avant le reste des travaux prévus ce vendredi 31 mars et le samedi 1er avril à l’hôtel Saly Portudal de Mbour.

   ♦ TIEMOKO B BOUARE – laviesenegalaise.com

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