Des milliards pour le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS)

Dix-neuf milliards de francs CFA ont été dégagés, dans le cadre du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, a appris l’APS, mardi.

L’objectif est d’accroître, sur une bas durable, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques, a indiqué Younoussa Mballo, coordonnateur national du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).

« C’est une initiative multinationale qui concerne les pays membres du CILSS », a expliqué M. MBallo en présentant, mardi, ce projet au cours de la 2ème réunion du comité de pilotage du P2RS et du Projet de développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal.

Cette session, a-t-il souligné, intervient pour faire le bilan des activités menées en 2016 et adopter le budget de 2017 ainsi que le programme d’activités. Financé avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), ce projet intervient dans quarante (40) communes situées dans sept régions : Kédougou, Tambacounda, Matam, Ziguinchor, Fatick, Sédhiou et Kolda.

Plusieurs activités ont été réalisées, notamment le renforcement des capacités, le développement des chaînes de valeur, la réalisation d’infrastructures, entre autres a-t- il souligné.

« L’équipe du projet a élaboré et validé la stratégie d’intervention sur les différentes chaînes de valeur ciblées et une note sur la démarche de ciblage des villages et des ménages vulnérables qui sont les cibles prioritaires » a expliqué le coordonnateur national.

En termes de perspectives pour l’année 2017, le P2RS va finaliser ou lancer d’autres travaux. Il s’agit de la réalisation de digues anti-sel dans les régions de Fatick et Ziguinchor, de marchés à bétail, d’unités de fabrique d’aliments, de fermes de grossissement, d’écloseries, entre autres réalisations, selon le coordonnateur national.

« Toutes les activités qui sont prévues dans le cadre de ce programme visent à faire face aux effets des changements climatiques » a précisé Younoussa Mballo, soulignant qu’après un an d’exécution, une évaluation sera faite d’ici le mois de mars prochain.

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