Colère à Ourossogui : les femmes apéristes de la localité réclament leurs parts des financements accordés par l’Etat

Réunies en assemblée générale ce mardi, les femmes de l’APR (au pouvoir) à Ourossogui ont demandé au chef de l’Etat, Macky Sall de leur rétablir dans leurs droits. Elles réclament leurs parts des financements accordés par l’Etat.

A l’instar de toutes les femmes du pays, celles de Ourossogui aux colorations politiques du parti au pouvoir ont réclamé mardi lors d’une conférence de presse leurs parts des financements accordés par l’Etat à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Chargé de la Micro-finance et de l’Economie solidaire.

Par la voix de Madame Maly Basse, les femmes de Ourossogui, ont dénoncé la manière dont les financements ont été distribués dans leur commune.

Selon Madame Basse, un déséquilibre a été noté lors de la composition de la commission bancaire. Ces femmes très en colère Pointent du doigt le ministre Moustapha Diop qui aurait manqué d’assumer sa responsabilité pour la répartition en laissant le maire socialiste Moussa Bocar Thiam placer ses quatre partisans sur six au détriment des leaders de l’APR.

Ainsi, « le maire de Ourossogui, pour des considérations politiciennes n’a octroyé les financements d’un montant de 20 millions qu’aux femmes socialistes », accuse Maly Basse.

Appelant à être rétablies dans leurs droits, les femmes républicaines de Ourossogui réclament sans délai leur parts des financements.

Non sans interpeller le ministre Moustapha Diop à qui elles invitent de dégager leur enveloppe financière à l’image de toutes les femmes du Sénégal.

Du côté de la mairie, joint au téléphone, Moussa Bocar Thiam donne sa version des faits. Selon l’édile de Ourossogui, les financements octroyés aux femmes ont été effectivement distribués démocratiquement aux groupements des femmes à partir des listes que les responsables locaux avaient déposés à la mairie.

« Toutes les listes, la cinquantaine qui ont été déposées à la mairie ont reçu leurs financements dans l’ordre de 350.000frs par groupement », a dit Moussa Bocar Thiam au bout du fil.

Pour rappel, la région de Matam a bénéficié d’un financement de l’ordre de six cent (600) millions de francs Cfa sous forme de prêts sans apport personnel, sans frais d’ouverture de dossier, sans frais de gestion et au taux exceptionnel de 5%.

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