Cérémonie officielle Ziara Chérif Amadou Aidara de Matam : l’érudit, un mystère pour l’éternité
La Ziara de Chérif Amadou Aidara de Matam s’est tenue le vendredi 11 et Samedi 12 Novembre 2016 au quartier Souballo de la capitale régionale sous la présidence effective de son fils aîné, Chérif Mouhamadou El Habib Aidara
Des prières pour un Sénégal de paix et prospère ont été formulées au cours de ces 48 heures déroulées sous le sceau de ferveur religieuse et de dévotion, mais également de découverte d’un érudit dont le mystère reste pour l’éternité.
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La deuxième édition de la Ziara de Chérif Amadou Aidara de Matam a démarré Vendredi 11 Novembre 2016. Durant 48 heures, les fidèles venus des villes et villages environnants et même de la capitale Dakar, ont vécu des moments de ferveur et de dévotion pour commémorer la vie et l’œuvre de l’érudit, petit-fils du prophète Mouhamed (PSL).
C’est sous la présidence effective de son fils aîné, Chérif Mouhamdou El Habibou Aidara que cette deuxième édition de la ziara annuelle de la famille Chérifienne de Matam a démarré vendredi matin par une séance de récital du saint coran en présence de plusieurs fidèles venus implorer Allah pour que règne la paix, la concorde et la cohésion sociale dans le monde contemporain.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la délégation venue de Dakar a offert en cadeau un tableau de portrait physique du marabout Chérif Amadou Aidara (RTA).
Le lendemain, samedi, autorités administratives et autres fidèles sont venus répondre à l’appel des petits fils du prophète Mouhamed (PSL)
Oumar Ba, porte-parole du marabout Thierno Mohammed El Bassirou Tall, khalife général de la famille omarienne livrant le message de ce dernier, a salué samedi le travail accompli par l’administration territoriale dans la sécurisation des populations de Matam.
Selon lui, l’administration ne peut réussir cette mission sécuritaire que lorsque les parents « arrivent à inculquer à leurs enfants une bonne éducation », rappelant que les enfants « constituent l’avenir de demain ».
« Il faut sensibiliser nos enfants sur les véritables vertus de la religion musulmane afin qu’ils ne soient pas emportés sur le terrain de la nuisance à la vie de humaine », a t-il lancé.
La ziara qui a démarré vendredi a été clôturée samedi en présence de l’adjoint au gouverneur de Matam chargé de l’administration, Souleymane Sow, et celui en charge du développement, accompagnés d’une forte délégation des agents de l’administration territoriale locale.
La cérémonie s’est déroulée sous l’égide de l’actuel khalife de la famille de Chérif, Mohammed El Habibou Aidara. Les fidèles aussi étaient venus nombreux.
L’adjoint au gouverneur a sollicité auprès des chefs religieux des prières pour la Nation.
Chérif Amadou Aïdara de Matam, guide religieux décédé en 1987
BIOGRAPHIE
Louange à Allah, Seigneur des mondes et des Cieux.
Bénédictions et Salut sur la plus illustre des créatures Mohamed (PSL) et sur tous les membres de sa famille.
Chérif Ahmadou Aidara (RTA), mystère pour l’éternité
Un homme dont la date et le lieu de naissance donc l’âge et les arcanes de références sunnites ou mystiques demeurent un mystère jusqu’à sa disparition un jour du 25 janvier 1987. Il est le petit fils de Cheikh Oumar Foutiyou Tall (RTA) de par sa mère Mariam Cheikhou et du prophète Mohamed (PSL) au treizième degré de par son père Chérif Mohamadou Lamine AIDARA. Celui-ci n’est connu des dignitaires et hommes de sciences islamique du Fouta que par l’acte d’authenticité de filiation mohammadienne.
Pour certain il serait le benjamin d’une nombreuse famille gérontocratique reconnue pour sa longévité et sa liaison étroite avec les êtres mystérieux, une véritable source de promotion sociale et religieuse que recherchent généralement tous les hommes de sciences islamiques.
Après l’apprentissage du coran et de certaines connaissances livresques et mystiques certainement auprès de son père, ses frères et disciples de sa famille, il reste d’abord dans la discrétion totale tout en étant persuadé d’être le dépositaire légitime de l’héritage du pouvoir mystique de son ascendance.
