CAN 2017 : Douze «Sorciers blancs» pour remporter le trophée

Le coup d’envoi de la 31ème édition de la coupe d’Afrique des nations sera donné le 14 janvier prochain à Libreville au Gabon. Comme lors des précédentes éditions, les «Sorciers blancs» seront majoritaire, ils entrainent douze des seize équipes de la compétition.

Hervé renardIl s’agit de Hervé Renard avec le Maroc. Si Renard peine à se frayer un chemin en France, l’Afrique lui sourit. Vainqueur de la CAN 2012 au Gabon avec une inattendue sélection zambienne face à la Côte d’Ivoire dans l’épreuve fatidique des tirs au but, le Français retrouve encore la terre «bénie» du Gabon, quatre années après. Mais un an seulement après son deuxième sacre avec les Eléphants de la Côte d’Ivoire en Guinée Equatoriale.

Son mentor, Claude Le Roy a, lui, fini par «s’abonner» en phase finale de Coupe d’Afrique. Sans conteste, le titre de «Sorcier blanc» lui colle à la peau.  Inoxydable, Le Roy va conduire le cinquième pays dans une phase finale, après le Cameroun, la RD Congo, le Congo, le Sénégal et le Ghana. Un record absolu ! Même s’il n’a atteint le nirvana qu’une seule fois avec le sacre des Lions indomptables en 1988 au Maroc. Enfin, c’est Michel Dussuyer ! Un autre technicien français qui connaît l’Afrique pour y avoir bourlingué. Aller et retour avec le Syli national de la Guinée, le Bénin et depuis le 20 juillet, il est porté à la tête de la  Côte d’Ivoire.

Le Cameroun quadruple champion d’Afrique a porté son choix sur le technicien belge Hugo Broos pendant que le Burkina Faso a préféré «recycler» le portugais, Paulo Duarte, qui a été limogé par le Gabon. Pays hôte de la compétition, ce dernier pays va contracter à moins de deux mois seulement de la compétition avec l’Espagnol Jose Antonio Camacho.

Les deux sélections maghrébines qui composent cette poule ont jeté leur dévolu sur deux Sorciers blancs. Notamment les Aigles du Carthage avec Henryk Kasperczak (Pologne/France), qui a déjà eu à diriger le Mali mais aussi le Sénégal. Quant à l’Algérie, elle a contracté avec le Belge, Georges Leekens (67 ans) le 27 octobre de l’an dernier.

Avram Grant, va suivre sa deuxième phase finale d’affilée sur le banc du Black Star du Ghana. Ils sont les deux techniciens à être maintenus à leur poste après la CAN de «dépannage» de la Guinée Equatoriale en 2015. Finaliste malheureux devant la Côte d’Ivoire dans une interminable et renversante épreuve fatidique des tirs au but, l’Israélien va tenter, cette fois de tuer le signe indien qui poursuit les Ghanéens.

Mais, il faudra au préalable battre le Serbe Milutin Sredojevic et l’Ouganda.  Mais aussi Alain Giresse (France), qui revient au Mali après une excellente troisième place en 2012 au Gabon, même s’il y a le bide avec les Lions du Sénégal en 2015.  Toutefois, tous ces trois «Sorciers blancs» devraient faire attention aux Pharaons d’Egypte désormais sous la direction de l’Argentin, Hector Cuper. En revanche, même si ce dernier est reconnu comme étant un entraîneur expérimenté et renommé, il reste un novice en Afrique.

Successeur de Shawky Gharib, l’ancien coach de FC Valence avec deux finales perdues en Ligues des champions 2000 et 2001, n’a eu à coacher qu’une sélection nationale. Il s’agit de Géorgie en 2008-2009.

Ce qui n’a pas empêché la Fédération égyptienne de football (EFA) de jeter son dévolu sur l’Argentin de 59 ans, afin de relancer une équipe nationale égyptienne qui a manqué les trois dernières Coupes d’Afrique des nations (2012, 2013 et 2015).

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