Birahim Seck soupçonne un « deal » entre Macky et son frère Aliou Sall

Invité à l’émission Grand jury de la Radio futurs média (Rfm, privée), Birahim Seck du Forum civil a fait selon SudOnline, une grosse révélation concernant la récente découverte de pétrole et de gaz au large des côtes sénégalaises. Pour cause, le responsable du Forum civil dit «soupçonner» un délit d’initié entre le président de la République, Macky Sall, ex-directeur général de Petrosen et ancien ministre de l’Energie et son frère, Aliou Sall, gérant de Petro-Tim, à cause des connexions existant entre les sociétés à l’origine de la découverte en question.

«Je pense qu’il ne faut pas être euphorique. Les Sénégalais semblent souvent oublier les choses très vite. Ce gaz-là a une parfaite relation avec l’affaire Petro-Tim. Rappelez-vous que la société Petro-Tim, gérée en son temps par Aliou Sall, avait bénéficié d’un contrat d’exploration et d’exploitation du pétrole au niveau de ces puits dont on parle aujourd’hui, c‘est-à-dire Saint-Louis Offshore et CayarOffshore», a commencé par faire savoir Birahim Seck.

«Petro Tim avait 90% et l’État du Sénégal 10% avec Petrosen. Le 3 avril 2014, Petro-Tim a cédé à Timis Corporation les 90%. Ce qui veut dire que Petro-Tim était une société écran. Donc, il a cédé les 90% à Timis Corporation qui est un collaborateur du gérant de Petro-Tim, qui est Aliou Sall», a ajouté encore Birahim Seck avant de poursuivre. «Écoutez bien ce que je dis. Timis Corporation, dans ces 90%, a cédé à Kosmos Energie 60% à hauteur de 200 milliards de F Cfa. Et c’est Kosmos Energie qui est en train d’explorer le pétrole et qui a découvert également le gaz».

Poursuivant son raisonnement, le responsable du Forum civil finira par avouer. «Tout ça s‘est très vite passé. Autrement dit, nous soupçonnons qu’il y ait un délit d’initié. Notre président actuel était directeur de Petrosen. Notre président actuel était aussi, si je ne me trompe pas, ministre chargé des hydrocarbures, ministre de l’Energie précisément. Donc, il était en parfaite connaissance des gisements et des potentialités dont le Sénégal devait disposer en matière de cadastre minier».

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.