260 mille têtes de bétail vaccinées à Kaffrine (responsable)

Au total 260 mille têtes de bétail ont été vaccinées à Kaffrine (centre), dans le cadre d’une campagne démarrée en 2016 et qui se poursuit actuellement, a indiqué, mercredi, la cheffe du service régional de l’Elevage, Fatou Kâ Sow.
Mme Sow en a fait l’annonce, au cours d’un comité régional de développement (CRD) présidé par l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Antoine Cyprien Mballo. Il portait sur le bilan de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2016 et la préparation de la campagne 2017.
« Nous avons anticipé la campagne de vaccination de l’année 2017 et pour le moment, au niveau des petits ruminants, nous avons 150 mille têtes vaccinées, chez les chevaux nous en avons 30 mille et chez les bovins, nous sommes autour de 80 mille têtes », a-t-elle détaillé.
« Au lieu d’attendre le bilan national pour démarrer la campagne, nous avons décidé d’anticiper. Nous sommes en plein dans la campagne 2017 et nous espérons atteindre nos objectifs fixés avant échéance », a ajouté Fatou Ka Sow.
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Elle a fait état de résultats satisfaisants au vu du bilan de la campagne 2016, s’agissant des ovins par exemple, dont 66% de la cible a été vaccinée sur un objectif initial de 80%.
Ce taux est de 29% en ce qui concerne les chevaux, sur un objectif de 50% des têtes à vacciner, a signalé la responsable du service de l’Elevage de Kaffrine.
S’y ajoute un taux de vaccination de la volaille de l’ordre de 16% sur un objectif de 25%, a-t-elle indiqué, avant de signaler que ces statistiques étaient à relativiser, compte tenu de difficultés liées à une exactitude le cheptel à l’échelle de la région.
« Même si nous donnons des taux, on ne peut pas dire que ceux là sont fiables tant qu’on n’a pas l’effectif du cheptel par un recensement », a-t-elle souligné.
Répondant à des intervenants qui plaidaient pour la prise en compte des ânes dans les vaccinations, elle a annoncé un plaidoyer visant à amener le ministère de tutelle à répondre favorablement à cette requête.
« Peut être que pour la prochaine campagne de vaccination, nous prendrons en compte l’âne comme nous le faisons avec les chevaux » a-t-elle dit.
« L’âne est en général négligé alors qu’il joue un rôle économique très important. Il doit être pris en compte dans les vaccinations », a-t-elle finalement plaidé.
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